Correction cruciale à formule trouvée éclairante récemment :
Non pas : les langues qui font les peuples
ou alors valable seulement en pensant puissamment les langues comme histoires discursives, ce qui n'est jamais assuré et ne cesse de se détendre comme un élastique
Mais : les discours qui font les peuples. Car ce sont aussi les dialectes : dia-langues, en traverses, en transition.
Le problème restant celui de l'articulation anthropologique entre langues et discours. (Par la pluralité des langues on a l'accès direct et concrètement visible partout du rapport continue entre concept de langue et concept de discours, les langues les resserrements des discours, comme 'l'enchaînement des discours').
La question n'a pas fini de me faire m'acharner sur les Légendes (Saussure), et ce qui s'y passe conceptuellement. Un Saussure de la parole, et qui explore, dans une sémiologie légendaire, une sémiologie qui n'est pas linguistique - mais au contraire, très librement, indifférente (le terme est conceptuel dans les Légendes) aux langues, précisément. Qu'il ne prend pas même la peine vraiment d'identifier - une fois qu'il a noté 'ne forment qu'un seul peuple', ces réciteurs et rhapsodies, de même. Il transparaît qu'il s'agit de norrois, anglo-saxon, ancienne scandinave (is that a thing?), vieil allemand (dit-il gotique ?). Mais c'est le lecteur qui le repère, c'est son besoin et pas celui de Saussure. Lui traverse, en se plaçant au côté les marins du Nord etc.
Quid, il reste, du fait que le signe légendaire s'appuie et se secondarise sur un substrat de signe linguistique ? Double articulation. Elle déroute les habitudes de la poétique qui s'y retrouve en identifiant le discursif dans les mouvements transformatoires de la langue, et toujours d'une langue, sauf à poétique de l'étranger, mais également repérable en signifiance et en rythme. Dans le langage.
Quid aussi du statut de la légende comme institution ?
Si l'un des points de comparaison est d'une part la langue (institution unique parmi les humaines, car non rapport aux choses, qualité unique de l'arbitraire), et d'une autre le rite, évoqué dans le corpus des Légende. (Y en a-t-il d'autres ?). Puis, celle de la 'question royale', des 'pays voisins', des mariages impliquant des peuples en croisement conflictuel, etc. Les niveaux et les plans sont différents. Lesquels sont à penser ensemble ou contrastivement ?
Non pas : les langues qui font les peuples
ou alors valable seulement en pensant puissamment les langues comme histoires discursives, ce qui n'est jamais assuré et ne cesse de se détendre comme un élastique
Mais : les discours qui font les peuples. Car ce sont aussi les dialectes : dia-langues, en traverses, en transition.
Le problème restant celui de l'articulation anthropologique entre langues et discours. (Par la pluralité des langues on a l'accès direct et concrètement visible partout du rapport continue entre concept de langue et concept de discours, les langues les resserrements des discours, comme 'l'enchaînement des discours').
La question n'a pas fini de me faire m'acharner sur les Légendes (Saussure), et ce qui s'y passe conceptuellement. Un Saussure de la parole, et qui explore, dans une sémiologie légendaire, une sémiologie qui n'est pas linguistique - mais au contraire, très librement, indifférente (le terme est conceptuel dans les Légendes) aux langues, précisément. Qu'il ne prend pas même la peine vraiment d'identifier - une fois qu'il a noté 'ne forment qu'un seul peuple', ces réciteurs et rhapsodies, de même. Il transparaît qu'il s'agit de norrois, anglo-saxon, ancienne scandinave (is that a thing?), vieil allemand (dit-il gotique ?). Mais c'est le lecteur qui le repère, c'est son besoin et pas celui de Saussure. Lui traverse, en se plaçant au côté les marins du Nord etc.
Quid, il reste, du fait que le signe légendaire s'appuie et se secondarise sur un substrat de signe linguistique ? Double articulation. Elle déroute les habitudes de la poétique qui s'y retrouve en identifiant le discursif dans les mouvements transformatoires de la langue, et toujours d'une langue, sauf à poétique de l'étranger, mais également repérable en signifiance et en rythme. Dans le langage.
Quid aussi du statut de la légende comme institution ?
Si l'un des points de comparaison est d'une part la langue (institution unique parmi les humaines, car non rapport aux choses, qualité unique de l'arbitraire), et d'une autre le rite, évoqué dans le corpus des Légende. (Y en a-t-il d'autres ?). Puis, celle de la 'question royale', des 'pays voisins', des mariages impliquant des peuples en croisement conflictuel, etc. Les niveaux et les plans sont différents. Lesquels sont à penser ensemble ou contrastivement ?
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