dimanche 25 septembre 2016

Translating the common - and struggle

Mouais. Il me semblait bien par avance que la proposition sur la traduction, dans ces espaces sciences-sociales nouvellement intéressés par des expériences entre discours disciplinaires tout à fait bienvenues, ferait souvent long feu. Mezzadra et Neilson n'arrivent pas à la tenir longtemps, par 'translating the common', dont ils font pourtant le point d'aboutissement de la construction (laborieuse - c'est qu'il y a un sacré travail à faire, ok -) de Border as Method.
Cherchant l'espace pour penser l'hétérogène, contre 'l'axiomatique du capital' (Del&Guatt) dans son fonctionnement par homogénéisation - rendre les valeurs commensurables -, ils s'essaient à une lecture de N Sakai, et sur la proposition du 'motley crew' de Linebaugh&Rediker, si parlante. Vision frappante du créole de la libération, trans-peuples et montrant peuples et langues comme des formations bordered par les pouvoirs.
Et puis phutt. On y repasse du bout des doigts peut-être, pour l'aura de métaphore. Il reste 8 pages avant point final pour changer mon impression de lecture.

La traduction, asymptotique des sciences sjociales.
Et par , outil privilégié, d'une poétique.

Je garderai comme intéressant quand même cette équivalence discursive qui s'établit (j'en suis à p. 304 ici) entre la place théorique de 'translation' avec la place théorique de 'struggle'. Dans la simple organisation de l'argumentation, qui est aussi valable comme conséquence théorique. 'Translating the Common' fait le titre du dernier chapitre du livre ; les intertitres déclinent : 'Articulation, Translation, Universality' (critique de Laclau, passage par S Hall), 'Bordering the Common', 'Cooperatives Community Economies and Spaces of the Common', puis enfin 'In Struggle for the Common'. 

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