mardi 6 décembre 2016

Poétique hors les murs

Je continue ces sorties, avec curiosité et sans savoir bien ce que c'est que cet intérêt de cette saison de travail : Institut français à Edimbourg, Assises de la traduction littéraires, Being Human festival, éditions Ypsilon en essai aujourd'hui.
Quelque chose à voir avec l'identification, par différentiel, et toujours éventuellement poussée dans toutes les directions qui se présentent, de la nature disciplinaire de la poétique. Ce que fait. Et la nécessité de pousser toujours aux limites qui font le contour des concepts de littérature, obstacle épistémologique contre lequel ma dent semble s'affermir et s'aiguiser en sale croc dernièrement. Nécessaire. The old BS issue.
Parler de littérature hors des murs, rencontrer donc les discours sur la littérature et sur les langues, grand bain de l'idéologie. Et parler comme chercheur dans des situations d'interface, au moment où j'en suis, post-déception, dans l'analyse de la situation universitaire - au moment où elle est est - : ben m'intéresse. Devoir, d'exposition. Aller tester, éprouver, faire mon fieldwork, à ces zones de médiation que la théorie peine à penser puisque tout est à y repenser. Ethnographie du culturel, en immersion participante assez prête aux déconfitures conceptuelles et socio-savantes : que je prendrai, une fois m'être épousseté un peu l'image de moi, comme les épisodes comiques de la théorisation. Tout étant dans le théâtre de l'énonciation.

Je finis par me rabibocher avec Faye, tout en pestant encore sur sa façon de traiter sa lectrice. Il sonde des choses, avec les outils de son époque, et aussi selon une trajectoire propre. Une philologie qui ne prend ni par Auerbach ni par Klemperer, qui prend par le flanc philo bien sûr, mais par une phonie, je l'ai déjà noté ici. Et. 

Aucun commentaire: