Ne pas perdre de vue aussi que Saussure sur les Germains, et dans les années 1900, est non seulement constitutivement une prise sur les germanismes et pangermanismes contemporains, comme sur les débats sur la "guerre des peuples" en France/francophonie [dates à revoir - Francs aristocratie, tiers-état gallo-romain - ici aussi Renan sur la nation : l'oubli de la Saint-Barthélémy, l'oubli des Invasions barbares, en question] comme théâtre symbolique des luttes démocratiques post-révolutionnaires.
Mais aussi : la période des Grandes Migrations, ces fluidités de l'Europe, en bascule de l'ordre impérial, en dispersion, même en l'hypothèse maximaliste d'une absence d' "invasions", mais simple dilution des identités sur place, émergence d'autres, y compris dans mêmes groupes et mêmes individus, les distribuant alors autrement, morphant, éventuellement de manières multiples, changeantes, ambigües, etc. Chute de Rome, restructuration sur les terrains, dispersion du système de la citoyenneté romaine, et structuration des formes de la féodalité aristocratique et royale. La monarchie viendra.
On est au coeur même avec Clovis, les Francs, et "la thèse burgonde" que Saussure oppose à un Sigfrid/Sigéric Mérovingien.
Mais aussi : la période des Grandes Migrations, ces fluidités de l'Europe, en bascule de l'ordre impérial, en dispersion, même en l'hypothèse maximaliste d'une absence d' "invasions", mais simple dilution des identités sur place, émergence d'autres, y compris dans mêmes groupes et mêmes individus, les distribuant alors autrement, morphant, éventuellement de manières multiples, changeantes, ambigües, etc. Chute de Rome, restructuration sur les terrains, dispersion du système de la citoyenneté romaine, et structuration des formes de la féodalité aristocratique et royale. La monarchie viendra.
On est au coeur même avec Clovis, les Francs, et "la thèse burgonde" que Saussure oppose à un Sigfrid/Sigéric Mérovingien.
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