Comme Taguieff prend pour cible les antiracismes dans un travail de fond sur le racisme, polémicisant la problématique, Amselle zoome sur le populisme "postcolonial" et anthropologique (discipline alma mater) comme excès et retournement réactionnaire sur la ligne de la critique des "notions qui divisent l'humanité" (102), racisme, évolutionnisme racialisant, primitivisme, sacralisation des cultures comme identiques à elles-mêmes.
Traverse l'objet pour s'en prendre à ses expressions 1. contemporaines, exigeant reconsidération (qui sont structurellement, historiquement, post-coloniales en donc déterminées par les problématiques des minorités et asymétries - le culturalisme, de tout bord qu'il soit, est bien postcolonial au 21e s. pour une part à extension maximale du monde), 2. dites réactionnaires. En excès, en retour ("back" - cf argument des réparations), en solidifications sacralisées, qui menacent le jeu du politique cosmopolitique et le regard scientifique universaliste, ici dirigé vers une gauche qui soit de gauche et sans effets de "transfuges" (ou par elle, car en dehors des références prises dans L'Huma, et l'évocation des internationalismes passés, les options politiques pour le présent ne sont pas dessinées explicitement - quel politique envisager, projeter, générer par l'utopie de la critique ?).
Argument : valeur miroir (= "back") des antiracismes, "postcoloniaux", etc. 112 : "Si la perversion [trope polémiste, qui plante une identité répère droite et morale et saine - et index de l'argument par miroir] du 'dieudonnisme' [trope polémiste le plus classique, celui-ci : isme-isation] tient à la transformation du social en ethnico-religieux, le rejet du racisme anti-Blancs assimilé à l'antisémitisme en constitute malheureusement l'exacte figure symétrique et inverse." Soit également un populisme-culturalisme, paradoxal [trope, etc.]. Où se marque alors la "négation de la différence gauche-droite". Et alors ?
Traverse l'objet pour s'en prendre à ses expressions 1. contemporaines, exigeant reconsidération (qui sont structurellement, historiquement, post-coloniales en donc déterminées par les problématiques des minorités et asymétries - le culturalisme, de tout bord qu'il soit, est bien postcolonial au 21e s. pour une part à extension maximale du monde), 2. dites réactionnaires. En excès, en retour ("back" - cf argument des réparations), en solidifications sacralisées, qui menacent le jeu du politique cosmopolitique et le regard scientifique universaliste, ici dirigé vers une gauche qui soit de gauche et sans effets de "transfuges" (ou par elle, car en dehors des références prises dans L'Huma, et l'évocation des internationalismes passés, les options politiques pour le présent ne sont pas dessinées explicitement - quel politique envisager, projeter, générer par l'utopie de la critique ?).
Argument : valeur miroir (= "back") des antiracismes, "postcoloniaux", etc. 112 : "Si la perversion [trope polémiste, qui plante une identité répère droite et morale et saine - et index de l'argument par miroir] du 'dieudonnisme' [trope polémiste le plus classique, celui-ci : isme-isation] tient à la transformation du social en ethnico-religieux, le rejet du racisme anti-Blancs assimilé à l'antisémitisme en constitute malheureusement l'exacte figure symétrique et inverse." Soit également un populisme-culturalisme, paradoxal [trope, etc.]. Où se marque alors la "négation de la différence gauche-droite". Et alors ?
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