samedi 24 décembre 2016

Saussure : légende et politique - tâton

Est-ce que c'est là la place du politique, ou du pouvoir, dans l'analyse saussurienne du peuple légendologique : dans l'espace de pur exercice de pouvoir, dégagé par le principe (sémiologique lui) de l'arbitraire du peuple, étant donné le non-identique, l'indifférence, et le processus de nomination du peuple ?
Que le peuple, n'ayant d'existence que sémiologique dans le courant des situations historiques (communauté de destin, signifiée selon les besoins par les appellateurs-interpellateurs dans 'la' communauté ou depuis son dehors comme autre - les Germains de Tacite, contre les Hommes de tant de groupes historiques, ou Alle-Man-ds), est appelé à existence par les nominations où se performent les rapports et où s'inscrit la distribution de la force. Coups de nominations.

(Il reste toujours le problème de l'identification de dehors, par rapport aux différentiations conçues et vécues comme internes. Et y a-t-il alors des énonciations trans (les légendes qui passent, de peuple et peuple), où viendra jouer alors la dualité entre parole-individu (nominations énonciations) et langue-inconsciente=collective (peut-être ici la sphère du personnage royal, soit l'allegoriquement pour tous? De la narrativité? De l'irradiation? Saussure est inquiet de cette zone, la pense vide et alors vertigineuse, contrairement au cas du signe linguistique précisément. Aucune "accroche extérieure" pour la légende. Je ne sais plus, tiens : aucune, ou au contraire une nécessaire, contre le tourniquet infini des chaînes ? 

Deux zones de pouvoir quant aux peuples alors : les coups de nomination (auto et xéno), et les performatifs de "bout de la phrase", réinvention ? Non, pas ça.

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