JL Amselle rattrapé, depuis ses outings contre "les milieux, idées, postcoloniaux", par l'affect polémique : j'y reconnaît, avec la clarté d'une confirmation toujours éclatante, le répertoire rhétorique de W Lewis, de Taguieff.
Concernant les questions du peuple, de l'identité, du rapport entre l' "anthropologue et le politique", ces affects et ces interventions ont une adéquation énonciative remarquable : performatif du peuple à l'œuvre, voracement, et en sa jouissance verbale et fielleuse qui vient la verser à une tradition discursive reconnaissable, historisable. Déclinaison du trope des cliques, "accointances", "milieux", soit, selon sa propre catégorie (ironie énonciative qui signe le genre polémique), de "l'imputation de groupe", avec horizon de conspirationnisme, à figurer comme cible, à pratiquer en miroir. Passant par la déclinaison du trope du faux, pseudo, soi-disant, faux débat, etc. (39). Restent alors le "cosmopolitisme", l' "universalisme", mais aussi l' "internationalisme prolétarien" protégé au moins historiquement contre ses détracteurs de la "gauche" contemporaine.
Comme souvent aussi, cette jubilation polémique dégage des zones critiques très provocatrices en suggestion, en perspective. Amselle y contribue des réflexes anthropologiques sûrs et mûrs, importants à absorber. Sa "décontraction de l'identité" ("piège identitaire", 45) et comment elle parcourt les questions, et les situations. Identité passagère (46 dans Les Rouges-bruns), luftmensch, "groupe 'sérialisé' d'individus (Sartre)" ; contre les porte-parole au nom de la "communauté" juive ou telle 45 ; imputation de groupe et alors glisse métaphorique vers "bandes" et "tribus" et alors primitivisme 43, "culture", traitement médiatique holiste, "pente ethnologique" 13 et Ethnicisation de la France (2011) - contre la supposition "préalable d'un sujet historique - (i.e.) le peuple juif - que l'on aurait à 'aimer'" (judéophilie tout autant que antisémitisme).
Concernant les questions du peuple, de l'identité, du rapport entre l' "anthropologue et le politique", ces affects et ces interventions ont une adéquation énonciative remarquable : performatif du peuple à l'œuvre, voracement, et en sa jouissance verbale et fielleuse qui vient la verser à une tradition discursive reconnaissable, historisable. Déclinaison du trope des cliques, "accointances", "milieux", soit, selon sa propre catégorie (ironie énonciative qui signe le genre polémique), de "l'imputation de groupe", avec horizon de conspirationnisme, à figurer comme cible, à pratiquer en miroir. Passant par la déclinaison du trope du faux, pseudo, soi-disant, faux débat, etc. (39). Restent alors le "cosmopolitisme", l' "universalisme", mais aussi l' "internationalisme prolétarien" protégé au moins historiquement contre ses détracteurs de la "gauche" contemporaine.
Comme souvent aussi, cette jubilation polémique dégage des zones critiques très provocatrices en suggestion, en perspective. Amselle y contribue des réflexes anthropologiques sûrs et mûrs, importants à absorber. Sa "décontraction de l'identité" ("piège identitaire", 45) et comment elle parcourt les questions, et les situations. Identité passagère (46 dans Les Rouges-bruns), luftmensch, "groupe 'sérialisé' d'individus (Sartre)" ; contre les porte-parole au nom de la "communauté" juive ou telle 45 ; imputation de groupe et alors glisse métaphorique vers "bandes" et "tribus" et alors primitivisme 43, "culture", traitement médiatique holiste, "pente ethnologique" 13 et Ethnicisation de la France (2011) - contre la supposition "préalable d'un sujet historique - (i.e.) le peuple juif - que l'on aurait à 'aimer'" (judéophilie tout autant que antisémitisme).
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