lundi 12 avril 2010

La Traversée des signes

A propos de La Traversée des signes (1975, séminaire et volume dirigés par Kristeva) : pas l'Autre, mais simplement mon ignorance. Ne pas confondre les deux.
Drôle de mesurer combien la question de l'eurocentrisme, l'ethnocentrisme : d'époque.
Penser les autres de l'Occident (par l'orientalisme, l'extrême-orientalisme, de base : aller chercher dans la Chine et dans l'Inde, puis l'Islam et le Judaïsme), dans un absolu étrange, impossible à lire par absence de rapports (les 3 traditions de "philosophie"/"théologie" de la "parole" en Inde). Et nul écho de la question de la traduction : qui est l'histoire des rapports, seule pratique d'altérité possible.
Une pensée de l'étranger s'est immensément enrichie depuis - par le postco, d'où la traduction (ou : la traduction, passée par le postco). Par les répercussions de 1989.
Comment faire avec l'étranger, dans le champ théorique, théorie du langage. (Comment faire sans la traduction!) - Comment faire pour forcer une pensée des rapports de production ou base avec les superstructures ou pratiques signifiantes, avec une dimension historique très étrange. Quelle pensée de l'histoire que ça? Lacanisme et maoïsme ; Des Chinoises : quelle entreprise!?

Alors que maoïsme comme étrangérisation du soviétique, stalinisme [la Chine communiste prenant l'URSS dans sa catégorie de l'Occidental].

Penser une altérité sans la simple diversité des langues ; les langues et les systèmes symboliques sans l'évidence pratique de la traduction - et Humboldt : jamais le langage sans les langues ; jamais les langues isolées.

Certainement la Chine donne beaucoup comme cas : par son histoire caractérisée de l'intellectuel ; du lettré. Comme alternative et modernité du grand régime féodal. La France y a intérêt pour penser sa petite zone, sa petite histoire de l'intellectuel, et l'autonomisation de son pouvoir depuis 1870s. Du rapport, aussi, de l'intellectuel aux lettres. => lire Weber sur les lettrés chinois.

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