lundi 14 novembre 2016

Tâches - tâtonnement - Nord et Sud

Sur les nouveaux "populismes", la nouvelle saillance de la color line et des frontières, les nouvelles volatilités géopolitiques, mis en place avec Brexit prolongé choralement en Trump : commencer par poser que le travail ne sera pas celui de l'indignation et de la critique traditionnelle (de l'autoritaire, de l'intolérance, des racisme sexisme etc). On a compris que ce sont précisément des positions de discours qui sont vidées de leur fonction critique par l'évolution de la carte politique : renvoyées à leur qualité de classe.
Il s'agira de prendre par plus global, ou plus radical : en intégrant la lecture des "populismes" dans le système-monde de la mondialisation. Ce qui doit historiquement bouger sera le point de nouage du capitalisme, devra inventer de nouveaux compromis, ou radicalités encore accrues et plus écrasantes.
Les migrations (interfaces du mondial), et les autoritarismes, et les canaux de siphon capitalistes, à comprendre dans leur logique commune. Et à prendre par capitalisme, colonialité, et alliances des oppositions à organiser. À imaginer : il faudra commencer par là. "le rendez-vous avec le grand Sud", dit H Bouteldja.

Oui, Houria Bouteljda : "Entre mon crime et moi, il y a les grandes instances internationales ... il y a les instances nationales : la démocratie, l'Etat de droit, la République, les élections." 24 (Les Blancs, les Juifs et nous, 2016). "les belles idées". Oui. Le radical ou, on peut dire aussi, l'évidence : la colonialité, et toutes ses formations de brouillage.

Cf Genet, "il s'en fout d'Hitler", 20.

L'"Occident" (disons le colonialisme européen, le Nord, avec sa démocratie) : "Lui et sa manie de tendre son bras droit en temps de crise aiguë. Comment va-t-il nous broyer dans ses convulsions ?" (28).

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